Le nouveau numéro de Rhizome, le bulletin national santé mentale et précarité, est consacré au sujet de la nuit.
La nuit reflète les inégalités sociales : en jouir semble un privilège. Ce bulletin de Rhizome révèle la nuit au sens photographique du terme. Il met en lumière les difficultés vécues par des personnes en situation de précarité, de migration ou de détention, confrontées à l’isolement, à la promiscuité, ainsi qu’aux difficultés voire à l’impossibilité de trouver le sommeil. Face à celles-ci, les différentes contributions rendent visibles les pratiques des personnes concernées, de soignants, d’intervenants sociaux ou encore de veilleur de nuit.
Sommaire
Edito, Gwen Le Goff et Natacha Carbonel
Un regard économique sur la nuit, Jean-Marie André
La place du cauchemar à la suite d’un événement psychotraumatique, Philippe Vignaud
Être présent pour ceux qui ne dorment pas, Naël Ali
Appréhender la nuit, Julien Agostini
Les rescapés d’une nuit enneigée, Ariane Junca
Réduire les risques la nuit avec les personnes travailleuses du sexe, Paul Bolo, Irène Aboudaram et Maïwenn Henriquet
« La nuit je mens… », Antony Chaufton
Enjeux et paradoxes du travail social de nuit, Maud Bigot
Du crépuscule à l’aube aux urgences psychiatriques, Clara Stoll, Frédéric Capet et Claire Casale-Monsimet
Les noctambules du métro, Odile Macchi
La nuit dans les lieux de privation de liberté, Adeline Hazan
La nuit, un (autre) monde ?, Nina Tissot